Pour la deuxième fois en moins de 15 jours j’ai entendu André Chassaigne appeler ceux qui étaient en face de lui à « botter le cul des élus ». Sauf à imaginer que le député révèle ainsi des tendances S/M qui ne regardent que lui, il s’agit là d’un record de démagogie qui m’est insupportable.
Comment peut-on à la fois, dans sa position – inutile de rappeler ici les mandats successifs ou cumulés sur de si nombreuses années – dévaloriser le travail des élus et annoncer le lendemain dans la presse qu’on est – encore – candidats aux prochaines législatives ?
C’est avec de tels propos que les élus eux-mêmes se coupent de l’ensemble des citoyens. Si les élus n’assument pas leur engagement politique, au PCF ou ailleurs, et s’ils ne se remettent pas en cause eux-mêmes avant de demander aux autres de le faire, comment être crédibles ?
Donc, si le « bottage de cul »…
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S’il y a toujours au congrès des maires à Paris un côté prout-prout-cocktail dont les médias se réjouissent souvent, l’essentiel n’est pas là : il réside dans les tables-rondes et ateliers qui durant 3 jours vous permettre de faire le point sur les dossiers en cours mais aussi d’anticiper sur les années à venir : rappelons il y a quelques années les débats sur la réforme de la taxe professionnelle ou l’intercommunalité ; nous sommes dedans aujourd’hui. Il est donc important pour les élus d’avoir un temps d’avance, indépendamment des engagements politiques des uns et des autres.