source : AMF, http://www.maire-info.com/article.asp?param=20612&PARAM2=PLUS&nl=1

Les données utilisées pour reseaumobile.fr compilent deux types d’informations. Il s’agit d’une part des cartes de couverture des opérateurs simulées à partir de données telles que l’implantation des antennes, l’azimut des émetteurs (c’est-à-dire leur direction), leur puissance, leur nature (3G, 4G…). « Ces cartes donnent une information concernant l’ensemble du territoire mais présentent des visions nécessairement simplifiées et donc encore imparfaites de la réalité » précise l’Arcep. Elles intègrent d’autre part les mesures de qualité de service réalisées chaque année par l’Arcep. Ces mesures sont effectuées en conditions réelles, mais ont pour limites d’être ponctuelles et statiques, devant la mairie le plus souvent.
Les zones blanches identifiées ces derniers mois – qui utilisent il est vrai un autre protocole de mesure – sont du reste très imparfaitement prises en compte sur la carte publiée fin mars. Les représentants des élus ont en effet constaté lors de la présentation du dispositif à Bordeaux que des communes figurant dans la dernière liste « zone blanche » étaient signalées en tant que communes couvertes sur monreseaumobile.fr. Une marge de progression dont l’Arcep a conscience : l’objectif de la phase du test est en effet d’expérimenter un nouveau protocole de mesure de vérification des données des opérateurs par l’utilisation d’un véhicule bardé d’antennes qui sillonnera l’Aquitaine durant les prochaines semaines.
Ces nouvelles cartes s’inscrivent dans une stratégie de « régulation par la data » promue par l’Arcep. Toutes les données sur la couverture (2G, 3G, 4G) ont en effet vocation à être en libre accès sur le portail data.gouv.fr. L’objectif de l’autorité est de stimuler la concurrence entre opérateurs en favorisant la création d’applications permettant de comparer la couverture offerte par chacun des quatre opérateurs.
O.D. »
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