Maisons-Alfort, le 21 mars 2019 – Hier s’est tenu à l’Agence nationale des fréquences (ANFR) le 2ème Comité national de dialogue sur l’exposition du public aux ondes électromagnétiques rassemblant une soixantaine d’acteurs. Au cours de cette séance, la feuille de route du Comité a été validée.
Dans la continuité de l’installation du Comité, présidé par Monsieur Michel Sauvade, maire de Marsac-en-Livradois, qui avait eu lieu le 12 décembre dernier, cette nouvelle session a permis d’approfondir plusieurs sujets identifiés lors de la 1ère séance.
Les dossiers à l’ordre du jour ont porté sur :
l’exposition créée par des constellations de satellites;
l’implantation de relais mobiles et l’exposition dans les logements sociaux;
le bilan des points atypiques recensés en 2018 et leur trajectoire de résorption;
l’évaluation de l’exposition découlant de la généralisation de la 4G dans une zone urbaine très dense;
les équipements 5G (antennes et terminaux).
Les échanges ont été denses et ont permis à chacun, associations, opérateurs, constructeurs, collectivités et services de l’Etat, de faire valoir son point de vue sur différents aspects de l’exposition du public, qu’il s’agisse des hypothèses de simulation, des méthodes de mesure, de la démarche pour identifier des points d’attention ou de l’information locale des parties prenantes.
Part ailleurs, la feuille de route du Comité a été définitivement adoptée. Elle propose 5 axes de travail :
les évolutions technologiques, avec une priorité qui sera donnée à la 5G;
l’exposition créée par les stations radioélectriques et les objets communicants;
les points atypiques : leur recensement et la trajectoire des résorptions;
l’exposition créée par les terminaux;
les protocoles de mesures et les indicateurs d’exposition.
Le prochain Comité national de dialogue aura lieu le 19 juin prochain. Un premier état des travaux actuellement menés dans le cadre des pilotes 5G autorisés en France sera présenté.
Salle comble au Sénat ce lundi 17 juillet pour assister au lancement de la Conférence nationale des territoires voulue par le Président de la République Emmanuel Macron : parlementaires, représentants des associations d’élus et autres acteurs de l’aménagement étaient présents en nombre.
Le Puy de Dôme était représenté par la sénatrice Michèle ANDRE et Jean-Yves GOUTTEBEL ; j’étais présent également, au titre de l’Association des Maires de France ; occasion d’échanger avec Philippe WAHL, Président du Groupe la Poste, rencontré précédemment lors d’un comité directeur de l’AMF et de retrouver avec beaucoup de plaisir Marc FESNEAU, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, que le hasard a placé à mes côtés et que je n’avais pas revu depuis ma démission du MoDem.
Au delà du côté « mondain », plutôt accessoire en fait – même si cela montre que le Livradois-Forez est présent – l’enjeu était celui des relations à venir entre l’exécutif et les collectivités locales pour le quinquennat : le discours du Président du Sénat, Gérard LARCHER et celui du Président de la République on rapidement « délimité le territoire » des uns et des autres tout en manifestant la volonté commune d’avancer avec respect et confiance :
et texte : http://www.elysee.fr/declarations/article/discours-d-emmanuel-macron-au-senat-lors-de-la-conference-des-territoires/
Il est clair que les mois qui viennent seront déterminants sur ce point pour la réussite du quinquennat… et les dossiers explosifs ne manquent pas.
C’est dans ce cadre qu’ont débuté ensuite les 5 ateliers destinés à décliner la stratégie qui venait d’être définie :
Atelier 1 – vivre où on l’a choisi
Atelier 2 – Des territoires en dialogue
Atelier 3 – Imaginer et construire ensemble
Atelier 4 – La transition écologique de la société et des territoires
Atelier 5 – La mutation numérique de la société et des territoires
Participation pour ma part à l’atelier 5 présidé par Mounir MAHJOUBI, secrétaire d’Etat au numérique : l’objectif est de faire des propositions d’actions pour « co-construire un pacte numérique de la CNT » d’ici la prochaine conférence des territoires, avant la fin de l’année.
La feuille de route présidentielle est claire :
» C’est avec le même état d’esprit enfin que je me suis engagé à la couverture intégrale pour tous les Français en très haut débit. Je souhaite encore accélérer ce calendrier afin de parvenir à une couverture en haut et très haut débit d’ici la fin de l’année 2020. Sur ce sujet avec nombre d’entre vous durant la mandature précédente nous avons construit des solutions pour essayer de couvrir les manques, de rattraper les retards, de pousser les opérateurs, c’est la première chose qui nourrit les extrêmes, la première chose. Je dis fin 2020, je vous confirme et plus 2022, vous avez bien entendu, parce que si je vous dis 2022 je ne suis pas sûr que je serai en situation parfaite de pouvoir en répondre. Si je vous dis fin 2020 je sais que j’aurai encore l’année 2021 pour pouvoir rattraper les retards.
Parce que nous avons appris collectivement avec le temps. D’abord on a promis de couvrir les centre-bourgs, rapidement on s’est aperçu que la couverture du centre-bourg ne valait pas couverture de la commune grâce d’ailleurs en particulier au Sénat, je m’en souviens, des amendements ont été pris qui ont permis de déployer des antennes-relais et donc de conduire les opérateurs à avoir des contraintes supplémentaires. Est-ce encore suffisant ? Pas totalement les déploiements ne sont pas assez rapides, les opérateurs aujourd’hui rechignent encore dans les endroits qui sont les moins rentables, nous devons donc d’ici à la fin de l’année prendre des dispositions nouvelles d’incitation et de contrainte à l’égard des opérateurs de téléphonie.
Ensuite, regarder également la nature du plan qui a été pensé par l’Etat pour envisager les complémentarités technologiques. Il est impossible de tenir la promesse de tirer de la fibre dans tous les logements de la République, ça n’est pas vrai, cette promesse est intenable technologiquement et financièrement. Par contre, nous devons et nous pouvons jouer sur les complémentarités entre la fibre et le mobile et en particulier l’Internet mobile. Nous pouvons déployer des cellules dites cellules Femto et nous pouvons jouer sur la complémentarité avec le déploiement satellite qui est au coeur d’ailleurs de la stratégie de l’Etat en la matière. C’est donc aussi cette reconfiguration technologique qui doit être portée. Enfin, l’Etat affectera une part du grand plan d’investissement à cette priorité pour là où c’est nécessaire, là où des carences seront constatées se substituer aux opérateurs défaillants. »
Au delà de cette prise de contact il va donc falloir se retrousser les manches dans les semaines à venir. J’avais été amené au mois de mai à intervenir sur le dossier pour rappeler l’urgence et l’importance de l’enjeu (http://www.avicca.org/content/trip-printemps-2017) il va falloir très vite entrer dans le dur :
Les associations d’élus saluent la méthode ; nous continuerons à être force de proposition et feront tout pour la réussite de cet ambitieux programme, à la hauteur des moyens de nos collectivités, évidemment, et dans les temps. Des aller-retour en perspective entre Marsac et Paris…
Localement les élus devront s’appuyer avec énergie sur la programme « 1300 sites stratégiques » (http://www.francethd.fr/mobile/guichet-800-sites-strategiques.php) et sur la Plateforme « France mobile », mise à leur disposition depuis le début de l’année (http://www.francethd.fr/mobile/plateforme-francemobile.php). Un début encourageant : la secteur de Prabouré a été retenu dans le premier programme, la commune de Saint Ferréol vient de l’être dans le cadre de la seconde. Il faut poursuivre et que les résultats soient rapidement perceptibles.
Un lancement « numérique » a priori réussi pour cette Conférence Nationale des Territoires. A nous tous, ici et nationalement de mettre la téléphonie mobile et le très haut débit en orbite dans les mois qui viennent. C’est l’affaire de tous.
Pendant plus de 10 ans j’ai été un militant engagé du MoDem comme adhérent, membre du conseil départemental, puis en tant que vice-président de la fédération du Puy de Dôme. J’ai représenté l’Auvergne durant 2 mandats au conseil national du Mouvement démocrate. Sous les couleurs du Modem, j’ai conduit plusieurs élections : les cantonales de 2011 qui m’ont amené au second tour dans le canton d’Ambert, les législatives de 2012 sur la 5ème circonscription du Puy de Dôme ; en 2015 Valérie Prunier (LR) et moi-même sommes devenus conseillers départementaux du canton d’Ambert.
Aujourd’hui, une page est en train de se tourner pour le MoDem, nationalement et localement :
–Nationalement, le choix fait par François Bayrou de rejoindre Emmanuel Macron lui a permis de devenir Garde des Sceaux et de conduire la moralisation de la vie publique – une excellente chose – à défaut de devenir lui-même Président de la République, ce pourquoi le MoDem avait été constitué.
–Localement dans le cadre des législatives, 2 candidats MoDem sont investis dans le Puy de Dôme au titre de la nouvelle majorité présidentielle. Ce rattachement tourne le dos à l’accord conclu dans le département qui a fait de moi le seul conseiller départemental du Puy de Dôme au sein du groupe de l’Union des Républicains, alliance des Républicains, de l’UDI et du MoDem. Cet accord avait d’ailleurs été reconduit avec succès pour les élections régionales de 2015.
Naturellement, dans ce contexte, une page se tourne aussi pour moi : durant toutes ces années les pratiques internes du mouvement et son orientation se sont progressivement éloignées de ce pourquoi je m’étais engagé.
–Le conseil départemental du mouvement, comme son conseil national se sont progressivement transformés en chambre d’enregistrement, lorsque même ils étaient réunis, ce qui est devenu de plus en plus rarement le cas. Les choix personnels de François Bayrou ont été au mieux annoncés a posteriori au conseil national, voire découverts dans la presse, en tout état de cause sans le moindre débat.
–Les dernières élections régionales et législatives ont été le théâtre de parachutages indignes, de décisions arbitraires qui, si elles ne me concernaient pas directement, ont témoigné d’un profond mépris pour les militants engagés localement.
Les volte-face politiques, le peu de cas fait des militants ont eu pour conséquence une érosion progressive, puis une disparition presque totale des adhérents : quelques dizaines tout au plus désormais dans le Puy de Dôme. Depuis près de 2 ans, en interne, j’ai alerté sur ces dérives, intervenant même en conseil national sur le nécessaire respect dû aux militants en échange de leur engagement et de leur loyauté ; Sans succès. Aujourd’hui, le Mouvement, en dehors des accords d’appareil, comme cela a pu être le cas entre le Parti Socialiste et les Ecologistes en d’autres temps, n’est plus une force politique opérationnelle sur le terrain, devenu inaudible pour nos concitoyens.
Je continuerai à me battre pour les valeurs que ce Mouvement a renoncé à porter, et qui demeurent mes propres valeurs. J’ai rencontré dans le Modem des personnels, des militants et des élus en tous points remarquables, engagés et convaincus, comme j’ai pu y croiser les pires ambitions et le pire aveuglement égoïstes. Si j’ai déjà oublié ces derniers, les liens avec les premiers ne sont pas et ne seront pas coupés : ils font toujours partie de cette vie politique que beaucoup aujourd’hui ont peur d’assumer et que je revendique avec fierté. Quant à François Bayrou si son empathie et sa capacité à mobiliser avaient été à la hauteur de son analyse politique il serait aujourd’hui appelé à d’autres fonctions que celles qui sont les siennes. Pas plus ici qu’ailleurs, le culte de la personnalité n’a sa place et je le combattrai toujours. On n’a jamais raison tout seul.
Ne souhaitant pas cautionner ces pratiques internes détestables, et ne voulant pas devenir complice de ce que je considère comme une formidable escroquerie politique nationale, après m’être mis en retrait localement du MoDem, j’ai pris la décision d’en démissionner à compter de ce jour, dimanche 11 juin 2017, pour poursuivre en toute liberté mon engagement personnel de citoyen, de maire et de conseiller départemental au service de la démocratie et de mes concitoyens.
Avec le commentaire de Jean-Marie HERNANDEZ sur Ambert au centre par rapport à mes interrogations sur les affiches de campagne des candidats de la République en marche je pensais que l’échange était clos, chacun ayant pu exprimer son point de vue ; et c’était très bien ainsi.
Le commentaire de Guy Lavocat, référent très impliqué et très efficace d’En Marche dans le Puy de Dôme, s’il montre la volonté de débattre toujours appréciable, interpelle quant à son contenu et justifie de préciser les choses :
« Vous êtes gêné par ces visages, nouveaux, qui ne demandent qu’à être regardés et écoutés, comme le sont génés les appareils traditionnels face à la vague En Marche. L’instinct de survie vous dicte cette attitude face au « grand remplacement » qui est en cours et dont tous les visages maintes et maintes fois vus et revus font faire les frais. Oui. Il n’est pas anormal de lancer nos candidats, inconnus du grand public, en affichant leur visage à côté de celui de notre président. N’en déplaise à certains qui tente par tous les moyens de « récupèrer » les miettes de sa victoire en se prétendant d’une majorité presidentielle de circonstance. Là au moins les choses sont claires ! Bonne journée ».
« le grand remplacement » qui est en cours est parfaitement compréhensible : sortir les sortants est un slogan vieux comme la politique. On n’a d’ailleurs pas attendu la vague en marche pour ce qui nous concerne puisque, depuis plus d’un an, c’est Florence DINOUARD qui porte les couleurs ici de nos idées. Pour moi, pas d’instinct de survie, mais la volonté d’élargir et d’associer un maximum de nouveaux acteurs de la vie politique locale : c’est le cas de Florence, conseillère municipale fraichement élue.
Le « Vous êtes gêné par ces visages, nouveaux, qui ne demandent qu’à être regardés et écoutés. »m’a juste assis et stupéfait : sur 5 candidats LREM dans le Puy de Dôme, 3 sont pour le moins tout sauf des visages nouveaux.
Mohand HAMOUMOU, dans la seconde circonscription : en est à son second mandat en tant que maire – comme moi ! – de Volvic et on ne peut pas dire que ses prises de position durant cette période ont toujours brillé par leur clarté et leur persistance dans le temps.
Laurence VICHNIEVSKY, dans la 3ème circonscription : depuis son parachutage dans le cadre des dernières élections régionales sur la liste conduite par Brice Hortefeux et Laurent Wauquiez après un parcours, comment dire, atypique et plutôt méridional… n’a pas brillé par sa présence dans le département. Et c’est le vice-président du MoDem 63 que je suis qui l’affirme. Si besoin je peux développer, là aussi. https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurence_Vichnievsky
Quant à Michel FANGET, refusé par En Marche dans la première, puis parachuté et imposé par le MoDem dans la 4ème : le présenter comme un nouveau visage de la politique puydômoise, « inconnu du grand public » – il appréciera lui qui met si souvent en avant sa notoriété – faut quand même être gonflé ou totalement ignorant de la vie politique locale antérieure : sa première campagne date de 1989 à Clermont, 28 ans quand même, Valérie Thomas l’a d’ailleurs souligné récemment et à juste titre ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Fangetet https://sauvade.net/2017/05/13/michel-fanget-sest-mis-en-marche-il-aurait-mieux-fait-de-se-mettre-au-billard/
Donc, pour faire court :
1 – Ici on n’a pas attendu en marche pour privilégier le renouvellement et l’élargissement des équipes : c’est même le but premier de l’association Ambert au centre que je préside. J’ai d’ailleurs déjà salué à plusieurs reprises le vrai renouvellement qu’à permis parfois l’aventure « En Marche » et je ne retire rien à ce propos. Ce qui permet de dénoncer les recyclages de plus ou moins bonne qualité. Rien de nouveau !
2 – Malheureusement ce commentaire de Guy LAVOCAT renforce mes craintes quant à une posture de communication, certes très efficace, mais totalement déconnectée de la réalité du Puy de Dôme dans 3 cas sur 5. Le fait qu’elle soit clairement assumée et justifiée ne peut que m’inquiéter davantage. Donc, dans la com, rien de nouveau !
3 – Il faudra que les Clermontois prennent l’habitude de considérer les électeurs de la 5ème circonscription autrement que comme des naïfs à qui on peut vendre un âne dans un sac. D’autres s’y sont amusés, ils ont perdu. A propos d’âne, mon cher Guy, ce n’est pas parce qu’on peint des rayures à un âne qu’on en fait un zèbre… Rien de nouveau, malheureusement !
4 – Je reste, nous restons ouverts au débat, sans certitude et sans a priori mais intransigeant quant à nos valeurs et notre fierté de faire de la politique, à une époque où cela devient presque une maladie honteuse.
5 – Pour toutes ces raisons, de renouveau des candidats, d’engagement et de défense des valeurs républicaines, de volonté de faire gagner la France et notre circonscription, et parce que nous l’avons décidé ainsi librement, nous soutenons sans hésitation, faisons campagne le pinceau de colle et les tracts à la main, et appelons à voter Florence DINOUARD et Jean-Christian COURCHINOUX ici, parce que nous les connaissons bien, sous leur vrai visage :
Difficile aujourd’hui d’émettre quelque réserve que ce soit sur la belle victoire d’Emmanuel Marcon et ses suites sans être taxé immédiatement de mauvais esprit ou pire – je l’ai entendu – d’être accusé de vouloir agir contre l’intérêt de la France.
J’ai d’ailleurs pris beaucoup de soin à intervenir le moins possible sur les débats en cours, y compris lorsque le MoDem, régionalement ou nationalement était impliqué. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai pris un certain recul par rapport au Mouvement.
Ceci me donne le droit, je pense de ressentir un certain malaise on voyant apparaître progressivement les affiches des candidats « en Marche » sur le département : le hasard a fait qu’en 2 jours j’ai été confronté aux documents de campagne des différents candidats du département :
Si l’intérêt médiatique de cette communication est évident, et cela contribuera certainement à poursuivre la dynamique de la présidentielle, cela écarte par contre les suppléants, à l’exception de Valérie Coudun.
Mais cela rappelle surtout des affiches précédentes d’autres partis et c’est pour moi un vrai problème. La politique n’a rien à attendre de bon d’un culte de la personnalité exacerbé et il n’est pas souhaitable que la France s’engage sur le chemin.
Il s’agit là d’une opinion personnelle, évidemment…