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AMF – Philippe LAURENT écrit aux maires de France Une candidature de rassemblement.
ImageConférence Nationale des territoires : un lancement « numérique »qu’il faudra mettre en orbite…
GalerieSalle comble au Sénat ce lundi 17 juillet pour assister au lancement de la Conférence nationale des territoires voulue par le Président de la République Emmanuel Macron : parlementaires, représentants des associations d’élus et autres acteurs de l’aménagement étaient présents en nombre.
Le Puy de Dôme était représenté par la sénatrice Michèle ANDRE et Jean-Yves GOUTTEBEL ; j’étais présent également, au titre de l’Association des Maires de France ; occasion d’échanger avec Philippe WAHL, Président du Groupe la Poste, rencontré précédemment lors d’un comité directeur de l’AMF et de retrouver avec beaucoup de plaisir Marc FESNEAU, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, que le hasard a placé à mes côtés et que je n’avais pas revu depuis ma démission du MoDem.
Au delà du côté « mondain », plutôt accessoire en fait – même si cela montre que le Livradois-Forez est présent – l’enjeu était celui des relations à venir entre l’exécutif et les collectivités locales pour le quinquennat : le discours du Président du Sénat, Gérard LARCHER et celui du Président de la République on rapidement « délimité le territoire » des uns et des autres tout en manifestant la volonté commune d’avancer avec respect et confiance :
http://videos.senat.fr/frame2.371598_5967715fb98cc?timecode=233595
Et en version intégrale, vidéo….
et texte : http://www.elysee.fr/declarations/article/discours-d-emmanuel-macron-au-senat-lors-de-la-conference-des-territoires/
Il est clair que les mois qui viennent seront déterminants sur ce point pour la réussite du quinquennat… et les dossiers explosifs ne manquent pas.
C’est dans ce cadre qu’ont débuté ensuite les 5 ateliers destinés à décliner la stratégie qui venait d’être définie :
Atelier 1 – vivre où on l’a choisi
- Atelier 2 – Des territoires en dialogue
- Atelier 3 – Imaginer et construire ensemble
- Atelier 4 – La transition écologique de la société et des territoires
- Atelier 5 – La mutation numérique de la société et des territoires
Participation pour ma part à l’atelier 5 présidé par Mounir MAHJOUBI, secrétaire d’Etat au numérique : l’objectif est de faire des propositions d’actions pour « co-construire un pacte numérique de la CNT » d’ici la prochaine conférence des territoires, avant la fin de l’année.
La feuille de route présidentielle est claire :
» C’est avec le même état d’esprit enfin que je me suis engagé à la couverture intégrale pour tous les Français en très haut débit. Je souhaite encore accélérer ce calendrier afin de parvenir à une couverture en haut et très haut débit d’ici la fin de l’année 2020. Sur ce sujet avec nombre d’entre vous durant la mandature précédente nous avons construit des solutions pour essayer de couvrir les manques, de rattraper les retards, de pousser les opérateurs, c’est la première chose qui nourrit les extrêmes, la première chose. Je dis fin 2020, je vous confirme et plus 2022, vous avez bien entendu, parce que si je vous dis 2022 je ne suis pas sûr que je serai en situation parfaite de pouvoir en répondre. Si je vous dis fin 2020 je sais que j’aurai encore l’année 2021 pour pouvoir rattraper les retards.
Parce que nous avons appris collectivement avec le temps. D’abord on a promis de couvrir les centre-bourgs, rapidement on s’est aperçu que la couverture du centre-bourg ne valait pas couverture de la commune grâce d’ailleurs en particulier au Sénat, je m’en souviens, des amendements ont été pris qui ont permis de déployer des antennes-relais et donc de conduire les opérateurs à avoir des contraintes supplémentaires. Est-ce encore suffisant ? Pas totalement les déploiements ne sont pas assez rapides, les opérateurs aujourd’hui rechignent encore dans les endroits qui sont les moins rentables, nous devons donc d’ici à la fin de l’année prendre des dispositions nouvelles d’incitation et de contrainte à l’égard des opérateurs de téléphonie.
Ensuite, regarder également la nature du plan qui a été pensé par l’Etat pour envisager les complémentarités technologiques. Il est impossible de tenir la promesse de tirer de la fibre dans tous les logements de la République, ça n’est pas vrai, cette promesse est intenable technologiquement et financièrement. Par contre, nous devons et nous pouvons jouer sur les complémentarités entre la fibre et le mobile et en particulier l’Internet mobile. Nous pouvons déployer des cellules dites cellules Femto et nous pouvons jouer sur la complémentarité avec le déploiement satellite qui est au coeur d’ailleurs de la stratégie de l’Etat en la matière. C’est donc aussi cette reconfiguration technologique qui doit être portée. Enfin, l’Etat affectera une part du grand plan d’investissement à cette priorité pour là où c’est nécessaire, là où des carences seront constatées se substituer aux opérateurs défaillants. »
Au delà de cette prise de contact il va donc falloir se retrousser les manches dans les semaines à venir. J’avais été amené au mois de mai à intervenir sur le dossier pour rappeler l’urgence et l’importance de l’enjeu (http://www.avicca.org/content/trip-printemps-2017) il va falloir très vite entrer dans le dur :
Les associations d’élus saluent la méthode ; nous continuerons à être force de proposition et feront tout pour la réussite de cet ambitieux programme, à la hauteur des moyens de nos collectivités, évidemment, et dans les temps. Des aller-retour en perspective entre Marsac et Paris…
Localement les élus devront s’appuyer avec énergie sur la programme « 1300 sites stratégiques » (http://www.francethd.fr/mobile/guichet-800-sites-strategiques.php) et sur la Plateforme « France mobile », mise à leur disposition depuis le début de l’année (http://www.francethd.fr/mobile/plateforme-francemobile.php). Un début encourageant : la secteur de Prabouré a été retenu dans le premier programme, la commune de Saint Ferréol vient de l’être dans le cadre de la seconde. Il faut poursuivre et que les résultats soient rapidement perceptibles.
Un lancement « numérique » a priori réussi pour cette Conférence Nationale des Territoires. A nous tous, ici et nationalement de mettre la téléphonie mobile et le très haut débit en orbite dans les mois qui viennent. C’est l’affaire de tous.
La nouvelle cartographie de la couverture mobile de l’Arcep en phase test
Galeriesource : AMF, http://www.maire-info.com/article.asp?param=20612&PARAM2=PLUS&nl=1

Les données utilisées pour reseaumobile.fr compilent deux types d’informations. Il s’agit d’une part des cartes de couverture des opérateurs simulées à partir de données telles que l’implantation des antennes, l’azimut des émetteurs (c’est-à-dire leur direction), leur puissance, leur nature (3G, 4G…). « Ces cartes donnent une information concernant l’ensemble du territoire mais présentent des visions nécessairement simplifiées et donc encore imparfaites de la réalité » précise l’Arcep. Elles intègrent d’autre part les mesures de qualité de service réalisées chaque année par l’Arcep. Ces mesures sont effectuées en conditions réelles, mais ont pour limites d’être ponctuelles et statiques, devant la mairie le plus souvent.
Les zones blanches identifiées ces derniers mois – qui utilisent il est vrai un autre protocole de mesure – sont du reste très imparfaitement prises en compte sur la carte publiée fin mars. Les représentants des élus ont en effet constaté lors de la présentation du dispositif à Bordeaux que des communes figurant dans la dernière liste « zone blanche » étaient signalées en tant que communes couvertes sur monreseaumobile.fr. Une marge de progression dont l’Arcep a conscience : l’objectif de la phase du test est en effet d’expérimenter un nouveau protocole de mesure de vérification des données des opérateurs par l’utilisation d’un véhicule bardé d’antennes qui sillonnera l’Aquitaine durant les prochaines semaines.
Ces nouvelles cartes s’inscrivent dans une stratégie de « régulation par la data » promue par l’Arcep. Toutes les données sur la couverture (2G, 3G, 4G) ont en effet vocation à être en libre accès sur le portail data.gouv.fr. L’objectif de l’autorité est de stimuler la concurrence entre opérateurs en favorisant la création d’applications permettant de comparer la couverture offerte par chacun des quatre opérateurs.
Ni boxon, ni maison de rendez-vous, l’AMF est l’âme des communes de France – @l_amf
Par défautUne nouvelle fois, en organisant la rencontre des maires et présidents d’intercommunalité l’Association des Maires de France (AMF) avec les candidats a joué un rôle important dans l’engagement d’une campagne pour les Présidentielles bien morose.
Le Livradois-Forez était bien représenté, puisque Myriam Fougère, maire d’Ambert et donc vice-présidente es-qualité de l’AMF63 et moi-même faisions partie de la délégation puydômoise.
Si deux candidats n’ont pas jugé utile de répondre à l’invitation des élus – Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon – les autres se sont pliés à l’exercice devant une salle particulièrement motivée et attentive face aux annonces des uns et des autres.
Même si Emmanuel Macron l’a joué provoc – opération de com manifestement pour se démarquer – ceci ne justifie en aucune manière les sifflets qu’il a reçus de la part d’une partie de l’assistance. Nous avions déjà connu ceci il y a quelques années avec Nicolas Sarkozy et, plus récemment François Hollande. Ne confondons pas, l’AMF n’est pas un boxon et cette attitude est inadmissible.
Pas un self-service politique, contrairement à ce que semble avoir cru les maires socialistes qui ont emboité le pas de leur poulain direction la sortie, sans prendre la peine d’écouter les candidats qui suivaient. Sale mentalité, désintérêt et mépris pour la chose publique. Inutile de venir dans ces conditions, il valait mieux aller à un meeting du PS, par les temps qui courent, il y a de la place.
Quant à l’élue en mal de reconnaissance, dont je flouterai le visage par courtoisie, qui a couru toute la journée après les selfies et autres photos avec les célébrités, inutile de faire le tour du premier rang dans ce type de réunion, pour serrer des mains et récupérer des cartes de visites. Personne n’est dupe et tout le monde rigole en douce ensuite… Une réunion de l’AMF ce n’est pas le spectacle à Eurodisney avec les petits mickeys… ni une maison de rendez-vous.
L’AMF, c’est un engagement collectif pour aller de l’avant pas pour se mettre en avant. C’est ça le problème avec les nouveaux convertis, c’est qu’ils éprouvent toujours le besoin d’en faire plus que les autres pour exister.
L’AMF, c’est d’abord du travail pour contribuer à l’élaboration d’une réflexion collective ; encore faut-il être capable de travailler et de réfléchir collectivement… Ce n’est pas là qu’on va recenser les leviers à actionner.
L’AMF c’est permettre que le maire de Paris et celui de Marsac-en-Livradois réfléchissent ensemble, sans querelle partisane, sans ambition personnelle, simplement parce que cela est profitable à l’action de l’une et à l’autre. Pas de place à l’AMF pour ceux qui la jouent perso, donc… C’est aussi F. Baroin et A. Laignel côte à côte parlant d’une seule voix.
L’AMF, c’est le plaisir de voir un Jean Lassalle ou un Philippe Poutou à la tribune, qui inondent de leur sincérité l’auditoire et qui, à ce titre, ont légitimement leur mot à dire dans la campagne. Il n’y a pas de petits ou de gros candidats, il y a des citoyens qui s’engagent et s’exposent pour faire avancer leurs idées. Rien que pour cela, ils méritent le plus grand respect. C’est à l’AMF qu’on les rencontre, pas sur TF1.
L’AMF c’est en fait l’âme des communes de France, ce qui construit une personnalité déterminée dans un paysage institutionnel agité. C’est pourquoi je suis fier d’être au sein de l’AMF un des acteurs, avec les autres maires, de ce destin partagé de nos communes et de leurs habitants.
Quant aux parasites… qu’ils aillent polluer d’autres eaux bien plus troubles…