Michel Fanget s’est mis en marche ; il aurait mieux fait de se mettre au billard…

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michel FangetQue penser de l’article paru dans le journal La Montagne ce matin sous la plume de Jean-Paul Gondeau et revenant sur les investitures accordées par la commission de la « République en Marche » ? On y découvre les attentes de Michel FANGET pour être repêché après avoir été écarté au profit de Valérie THOMAS sur la 1ère circonscription du Puy de Dôme :

Vous allez voir c’est on ne peut plus simple :

1°) ON dégage Valérie THOMAS de la première circonscription.

Elle est l’une des chevilles ouvrières de Macron depuis le début dans le département ?

Pas un souci, ON lui fait une fleur en lui offrant une circonscription au moins aussi facile. A se demander pourquoi elle n’y a pas pensé avant.

2°) ON parachute Valérie THOMAS sur la 4ème circonscription.

Là pas de souci, elle est quasi élue.  Mais pourtant il y a d’autres postulants République en marche ?

Ah bon, je ne sais pas, vous croyez ?

Moralité :

Michel FANGET est un fin stratège pour qui le billard en 3 bandes minimum n’a pas de secret. C’est avec un profond respect que je lui ai donc indiqué personnellement toute mon admiration. Je ne peux qu’être admiratif  en effet de cette intelligence politique profonde et désintéressée. Il est clair qu’ON ne peut pas s’en passer et que nous ne lui arrivons pas à la cheville.

C’est quand même dommage que Valérie THOMAS n’en soit pas consciente…

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La Montagne, indiscrétions du 14 mai 2017

En attendant, je vais cultiver mon jardin…

Michel SAUVADE

Epilogue : la Montagne annonce à l’instant l’investiture de Michel FANGET pour LREM dans la 4ème circonscription ! Ca tombe bien : elle est « tout aussi gagnable que la 1ère ».

 

La nouvelle cartographie de la couverture mobile de l’Arcep en phase test

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source : AMF, http://www.maire-info.com/article.asp?param=20612&PARAM2=PLUS&nl=1

lundi 3 avril 2017« L’Arcep a lancé à Bordeaux, le 22 mars dernier, son nouveau site dédié à la couverture mobile : monreseaumobile.fr. Prenant en compte les critiques des élus et des utilisateurs, la nouvelle cartographie distingue quatre niveaux de couverture au lieu de deux : très bonne couverture, bonne couverture, couverture limitée, pas de couverture. Ces quatre niveaux mesurent la capacité à téléphoner et à recevoir des SMS. La « très bonne » couverture correspond à une réception correcte en intérieur et extérieur, la « bonne » à une réception défectueuse dans les bâtiments, pour la « limitée », il faut être à l’extérieur. Elle peut enfin être inexistante. Ces nouveaux indicateurs ne sont pour le moment disponibles que sur l’Aquitaine, leur généralisation à l’ensemble du territoire étant programmée pour septembre 2017.
Les données utilisées pour reseaumobile.fr compilent deux types d’informations. Il s’agit d’une part des cartes de couverture des opérateurs simulées à partir de données telles que l’implantation des antennes, l’azimut des émetteurs (c’est-à-dire leur direction), leur puissance, leur nature (3G, 4G…). « Ces cartes donnent une information concernant l’ensemble du territoire mais présentent des visions nécessairement simplifiées et donc encore imparfaites de la réalité » précise l’Arcep. Elles intègrent d’autre part les mesures de qualité de service réalisées chaque année par l’Arcep. Ces mesures sont effectuées en conditions réelles, mais ont pour limites d’être ponctuelles et statiques, devant la mairie le plus souvent.
Les zones blanches identifiées ces derniers mois – qui utilisent il est vrai un autre protocole de mesure – sont du reste très imparfaitement prises en compte sur la carte publiée fin mars. Les représentants des élus ont en effet constaté lors de la présentation du dispositif à Bordeaux que des communes figurant dans la dernière liste « zone blanche » étaient signalées en tant que communes couvertes sur monreseaumobile.fr. Une marge de progression dont l’Arcep a conscience : l’objectif de la phase du test est en effet d’expérimenter un nouveau protocole de mesure de vérification des données des opérateurs par l’utilisation d’un véhicule bardé d’antennes qui sillonnera l’Aquitaine durant les prochaines semaines.
Ces nouvelles cartes s’inscrivent dans une stratégie de « régulation par la data » promue par l’Arcep. Toutes les données sur la couverture (2G, 3G, 4G) ont en effet vocation à être en libre accès sur le portail data.gouv.fr. L’objectif de l’autorité est de stimuler la concurrence entre opérateurs en favorisant la création d’applications permettant de comparer la couverture offerte par chacun des quatre opérateurs.

Conseil national : Le Modem en mouvement à côté d’En Marche pour la présidentielle. Ce sera sans moi.

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p1160267-3– Moi, devant le consensus ambiant : « quand tout le monde pense la même chose, on ne pense plus rien », avant d’expliquer que je n’adhérais pas à la proposition d’Alliance avec Emmanuel Macron, que mon parrainage ira à droite et que je souhaitais qu’on renforce la confiance nécessaire au bon fonctionnement de notre Mouvement…

– F. Bayrou : « le contraire m’aurait étonné »

Le Président du MoDem connaît bien ses troupes, mais on ne peut pas dire que la confiance soit au rendez-vous – au point de demander de ne pas prendre de notes durant le conseil national… – et c’est bien là que le bât blesse. Recommandation d’ailleurs inutile, un blog n’est pas le lieu pour faire l’écho des réflexions inhérentes au conseil national, cela va sans dire…

Je retiendrais simplement que François Bayrou a proposé une alliance à Emmanuel Macron, l’a justifiée devant le conseil national. Les militants vont donc se rapprocher des militants d’En Marche sur le terrain pour cette campagne.

Reconnaissance également des situations d’alliance au sein des collectivités locales : il n’est pas question de dénoncer le travail entrepris avec l’UDI et Les Républicains, celui pour lequel nous avons été élus ensembles. Pour moi c’était une évidence, mais cela va mieux lorsqu’on l’entend.

Le travail interne sur les élections législatives est également lancé, ce qui est tout à fait logique et propice à éviter ce qui commence à pointer sur le terrain : la course à l’échalote ; reconnaissons à certains candidats à la candidature centristes puydômois – et ailleurs certainement – une souplesse d’échine qui ne peut qu’impressionner : négocier avec Brice Hortefeux une circonscription en février et recommencer l’opération avec Macron le mois suivant, cela impressionne. Pas sûr que les électeurs goûtent le numéro et apprécient l’artiste cependant. Nous verrons bien…

Etant plutôt rigide face à ces acrobaties, cela se fera sans moi : François Bayrou a précisé que sa proposition était personnelle, ma décision l’est aussi.

  • Loyauté d’abord par rapport à un engagement pris durant la primaire de la Droite et du Centre. Ceci ne signifie pas aveuglement, cela signifie laisser la possibilité à celui qui a été désigné de décider lui-même de la moins mauvaise sortie de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons de ce côté. J’attends avec curiosité les parrainages de certains de nos amis….
  • Affirmation de valeurs qui fondent depuis longtemps mon engagement au centre-droit : c’est là que je trouve à la fois l’affirmation du primat de la liberté individuelle, le refus du droit du plus fort sans que l’Etat n’ait à penser à ma place ou me sentir sous la coupe méprisante d’une dogma moralisatrice déconnectée des réalités.
  • Conviction enfin, peut-être à tort, qu’Emmanuel Macron n’est pas en capacité d’apporte une véritable innovation – au sens premier du terme – pour sortir de la crise politique actuelle, dont la responsabilité, c’est vrai, repose en grande partie sur la suffisance à la fois du Parti Socialiste et de l’UMP/Les Républicains.  Les uns et les autres n’en sortiront pas indemnes, c’est clair.

Bien malin qui imagine ce qui sortira des urnes dans 50 jours. J’en suis personnellement incapable, mais ne suis pas prêt à faire un chèque en blanc en la matière, tout aussi brillants soit le ramage et le plumage ; en Auvergne, on ne rigole pas avec le fromage…

Pour terminer sur une note plus positive, j’ai tout particulièrement apprécié les propos mesurés et plein d’empathie de Jacqueline Gourault. Je n’en attendais pas moins de celle qui, depuis longtemps, agit avec tant d’efficacité pour le bien commun, tant au Sénat qu’au sein de l’Association des Maires de France. J’ai toujours pensé que le MoDem tenait là ce qui se fait de mieux en termes de pensée politique par rapport aux collectivités locales et à l’intérêt public.

Au final donc, curieusement, le sentiment que les chose sont clarifiées et que, désormais, le débat sur le projet va reprendre ses droits. J’y tiendrais ma place, au centre-droit, dans le MoDem.

Je lance « engagement politique démocrate et républicain 2.0 » aujourd’hui : agir pour ne plus subir.

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Le vent électoral est propice à tous les envols : aussi bien les feuilles mortes, les branches pourries que les petites graines prometteuses, aussi bien les promesses électorales, les vestes qui se retournent que les transports quasi amoureux. Au final les électeurs ont toujours eu les élus qu’ils méritent, et c’est très bien ainsi ; cela s’appelle la démocratie.

Cette démocratie s’est construite dès l’origine sur des clubs ou des partis, seuls capables de porter un projet et de lui donner un cadre législatif de portée nationale. Tous ceux qui ont dénoncé le « régime des partis », y compris le Grand Charles, se sont in fine trouvés à la tête de ces rassemblements de militants qui les ont portés au pouvoir en collant les affiches, en faisant la claque dans les meetings et même parfois en donnant des claques… Et de « révolutionnaire » ils sont devenus « conservateurs » ; ainsi va la vie politique…

C’est la raison pour laquelle cet engagement politique doit être affirmé avec autant de fierté que celle d’un professionnel compétent ou d’un bénévole associatif impliqué. Aujourd’hui, cet engagement est honteux, de la bouche même de ceux qui le portent. Comment dans ces conditions penser que les électeurs puissent y accorder le moindre crédit. C’est le terreau fertile des populistes, ceux qui expliquent qu’ils sont le « peuple », non sans un mépris souvent insupportable.

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Adhérent du Mouvement Démocrate depuis 2008, je n’ai jamais caché cettemichel-sauvade appartenance, même lorsqu’elle était une source inépuisable de railleries, souvent amusantes (« et vous vous réunissez dans une cabine téléphonique ? »), parfois justifiées (« Vous êtes sûrs de savoir ce que vous voulez ? »). Il est clair que choisir le MoDem pour « faire carrière », ce n’est pas la voie royale. Encore faut-il vouloir faire carrière… L’histoire a montré qu’on pouvait cependant, être reconnu, respecté et même… élu.

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ambert2011Ce sont d’ailleurs des adhérents du MoDem qui ont lancé ici, autour de Jean Aulagnier et de jeunes élus un groupe Modem que l’élections cantonale de 2011 a transformé en centristes pour Ambert, « Ambert au centre ». Cette belle aventure a accompagné vers la réussite électorale nombre de ses membres, fort d’un travail collectif de terrain, et nourris par l’expérience de nos glorieux anciens, comme Georges Chometon ou Jo Chanoine qui n’ont pas ménagé, eux non plus, leur peine pour ce pays d’Ambert qui nous est si cher.

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Ambert au centre, après l’élection départementale a intégré « l’équipe du canton », avec Les Républicains, autour de Valérie Prunier et de moi-même, l’une Réconseillerspublicaine, l’autre Démocrate : une démarche originale qui, sans renoncer aux engagements partisans – au sens noble du terme – , les a transcendés dans l’intérêt collectif, au point que plusieurs de ces « équipiers » se sont à leur tour encartés, qui chez les Républicains, qui à l’UDI : nous avons compris que nous ne devions compter que sur nous-mêmes pour être élus ici et que notre voix devait être entendue plus haut.

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Derrière Florence Dinouard, candidate investie par l’UDI, nous sommes en campagne actuellement, Centre et Droite rassemblés pour l’élection législative qui permettra l’alternance dans notre arrondissement. Florence porte cette ambition qui nous anime depuis le début, et clôturera ainsi définitivement l’ère Chassaigne.

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Durant les trois ans qui suivront, le paysage politique locale se sera stabilisé : nous aurons tout loisir d’accompagner alors celles et ceux qui seront les élus de demain dans les communes et à la communauté de communes Ambert Livradois Forez : ils sauront mener à bien le projet qu’ils auront construit avec vous toutes et tous, qui suivez ce blog.

Il est certain que la relève est d’ores et déjà assurée ici ; elle pourra compter sur nous. Je ressens le besoin d’élargir la réflexion et de l’ouvrir à d’autres horizons. Mes activités au sein de l’Association des Maires de France au niveau national m’y invitent. Notre voix peut et doit compter, y compris en face de ministres ou de chefs de partis ou de services de l’Etat.

Quel paysage politique national sera celui du Centre et de la Droite demain ? Bien malin qui peut le dire à l’heure où j’écris ces lignes. Une chose est sûre cependant : de nouvelles équipes se mettront en place dans des partis recomposés pour tout ou partie. Pour n’en citer qu’un, quel avenir pour un parti politique, le MoDem, sans candidat à la Présidentielle.

Il est impensable que les militants continuent à subir à l’intérieur des partis, ce que nous subissons depuis quelques années : fait du prince, petits arrangements entre amis, absence d’écoute… nous en voyons tous les jours les conséquences dévastatrices sur l’électorat. Nous sommes ici à des titres divers investis de responsabilités départementales dans nos fédérations, voire de fonctions nationales et nous le vivons au quotidien.

Le temps n’est pas propice à ce débat à l’intérieur de nos partis aujourd’hui… à nous de nous en emparer sur le web : c’est la raison pour laquelle j’active le site web, créé il y a plusieurs mois : engagement politique démocrate et républicain ; il est ouvert aux militants encartés de l’UDI, du MoDem et des Républicains : chacun y aura sa page personnelle et pourra y dialoguer sans censure pour inventer les partis de demain. Chaque année nous organiserons une rencontre ici en Livradois-Forez pour des tables-rondes ouvertes à toutes et tous.

C’est une autre expérience qui commence pour moi, à côté de mon engagement communal, départemental, à côté d’Ambert au centre et du MoDem. Epanouissement politique personnel et besoin d’explorer de nouveaux horizons. Je vous invite à m’y retrouver : http://engagementpolitique.net

Plateforme France mobile : une dynamique se met en place, nous sommes partie prenante.

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Ambert au Centre - le site de ceux qui s'engagent vraiment

p1150518-2Comme évoqué dans un précédent article la plateforme France mobile a vocation à recevoir les remontées des élus quant aux difficultés rencontrées dans la couverture de téléphonie mobile.(https://ambertaucentre.org/2017/01/21/telephonie-mobile-la-plateforme-france-mobile-est-operationnelle-aux-maires-de-sen-saisir/)

Ce matin a eu lieu la seconde réunion du comité de concertation national « France mobile ».

Autour du Préfet Mirabaud et des services de l’Etat (Direction générale des entreprises, Agence du numérique, Autorité de régulation, Commissariat général à l’investissement se trouvent la Fédération française des télécommunications et les représentants des opérateurs, les collectivités (ARF, AVICCA, ADF, AMF – que je représente – , AMRF, ANEM et FNCCR).

Un point d’actualité a été fait sur les programmes en cours « centre-bourgs » et « 1300 sites » (rien de nouveau pour Prabouré…). Les difficultés rencontrées dans les mesures contradictoires soulignent l’inadaptation du protocole de mesure dont nous demandons la remise à plat dans les meilleurs délais pour…

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